KOTAI Kitchen

Il y a dix ans, j'ai quitté ma ville natale en France pour l'Asie, j'ai commencé à cuisiner moi-même et j'ai dû me procurer un nouveau couteau.

Après des années à me couper les doigts parce que la lame était si émoussée qu'elle glissait sur les carottes, et de vaines tentatives pour réaffûter la lame en acier doux, j'ai décidé de passer à un de ces couteaux japonais au look katana que les professionnels utilisent.

J'ai économisé et j'ai finalement acheté un magnifique couteau dans la rue Kappabashi, à Tokyo : il était magnifique et surtout, il était vraiment aiguisé comme un rasoir.

Le seul problème, c'est que la maintenance était bien plus compliquée que ce à quoi je m'attendais.

J'ai dû apprendre à l'entretenir correctement pour qu'il ne rouille pas, ne s'écaille pas et ne se casse pas. Le temps que j'apprenne, j'avais déjà détruit ce couteau très cher. Mais je ne voulais pas retourner à mes vieux couteaux allemands encombrants et à leur lame en acier doux qui s'émousse rapidement.

J'ai cherché partout une meilleure alternative, j'ai demandé à tous les experts en couteaux que j'ai pu trouver, et c'est ce que j'ai réalisé :

Les couteaux japonais traditionnels sont tranchants, précis et beaux, mais ils sont aussi fragiles et sujets à l'écaillage et à l'oxydation s'ils ne sont pas entretenus de manière très spécifique.

Les couteaux occidentaux sont robustes, durables et résistants à la rouille, mais ils n'ont pas le tranchant aiguisé et l'agilité de leurs homologues asiatiques.

Il devait y avoir une meilleure alternative.

Obsédé par ce dilemme, je me suis mis à parler à d'innombrables couteliers, designers, ingénieurs sidérurgistes, chefs cuisiniers et cuisiniers amateurs. Certains d'entre eux ont partagé ma frustration et ont rejoint le projet.

Trois ans et un million de prototypes plus tard, KOTAI est né : léger, précis et ultra-pointu comme un couteau japonais mais inoxydable, robuste et très résistant comme un couteau allemand.

Le meilleur des deux mondes, pour des gens comme moi.

En bref, un couteau japonais pour les chefs français.

Et parce que je n'ai jamais été d'accord de l'obsolescence planifiée dont souffre l'industrie des biens de consommation, j'ai décidé de garantir à vie chaque couteau KOTAI.

- Jeremie Plane, fondateur de KOTAI